• De tout temps, l’homme a recherché, à travers le sport, l’entretien de sa forme physique, son plaisir, son bien-être et bien souvent la connaissance de soi-même et le dépassement de ses limites : toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus résistant, toujours plus fort ! La chimie contribue à repousser les limites du sportif.

    Les applications de la chimie sont nombreuses et se retrouvent de multiples façons. La chimie joue un rôle important : de l’élaboration de compléments alimentaires, à celle de molécules dopantes et de boissons énergisantes mais aussi dans la conception de nouveaux matériaux. La chimie est sûrement la science la plus impliquée dans l’amélioration de la performance et le dépassement des limites du corps humain. De nos jours, elle ne peut être séparée du milieu sportif.

    Mais jusqu’où peut-on laisser la chimie s’immiscer dans le sport sans considérer qu’elle le dénature ? L’adoption de nouveaux maillots de bain par les nageurs ou encore le problème de dopage sont des questions qui ont bouleversé l’actualité et qui témoignent de l’omniprésence de la chimie dans le sport.

     

    Les innovations en matière d’équipement sportif ont contribué largement à l’amélioration des performances. La chimie des matériaux s’est positionnée au fil des années comme l’acteur majeur de ces innovations. Le milieu sportif a ainsi vu apparaitre de nouvelles matières pour son équipement. Le polyamide, le polyester, la fibre de carbone, les matériaux composites sont autant de matériaux couramment utilisés. Les équipements sont plus légers, plus confortables et plus sécurisants. Les progrès des vêtements spécifiques et du matériel ont donc transformé la pratique du sport, pour le plus grand bénéfice des records mais aussi du praticien amateur.

    A noter que ces progrès techniques ont également des retombées sur les objets de notre vie quotidienne. Nous pouvons citer comme exemple la mode ou l’amélioration de nos voitures grâce à la formule 1.

     

    Notre corps lui-même est une usine chimique fascinante au sein de laquelle les relations entre le plaisir, les performances sportives et la santé sont étroites. La chimie peut apporter le meilleur mais ses excès, le pire. Correctement utilisée, la chimie permettrait de rendre le sport plus sain !

    Le corps humain est le lieu d’action privilégié de nombreuses molécules. Il ressemble à une gigantesque machinerie dans laquelle des mécanismes moléculaires et des processus chimiques se mettent en place, et cela notamment lors de l’effort sportif. L’utilisation quotidienne de molécules et de substances chimiques a été adoptée par le sportif dans son alimentation. Il existe aujourd’hui de multiplies produits énergétiques ou encore les barres énergétiques.

    Mais qu’en est-il du dopage ? Honte du sport ou réalité incontournable ? Question morale ou question technique ? Tout le monde est contre mais est-il si facile de le détecter ? Le sportif est-il forcément conscient d’être dopé ? Y-a-t-il un seuil acceptable ? Et quel est l’effet du dopage sur les performances et les comportements des sportifs ?

    Le cyclisme, la natation, l’athlétisme et l’haltérophilie sont considérés comme les sports les plus touchés mais, à ce jour, le dopage affecte une grande variété de disciplines sportives et ce, à tous les niveaux de pratique. La plupart des molécules considérées comme dopantes sont à l’origine naturellement synthétisées par le corps. Ce sont les progrès de la chimie qui ont permis de réaliser leur synthèse en laboratoire et ainsi d’en assurer leur commercialisation. Aujourd’hui, la détection des produits dopants est d’autant plus difficile que les molécules utilisées sont de plus en plus proches de celles présentes naturellement dans le corps. Ainsi, les techniques de détection et d’analyse sont de plus en plus poussées.

     


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  • J'ai participé aux Olympiades de Chimie par curiosité, afin de découvrir des applications de ce que l'on voit en cours, mais aussi pour essayer de progresser en travaux pratiques, ayant toujours eu quelques problèmes avec les manipulations. Le thème était "Chimie et sport", un sujet qui se révèle en fait beaucoup plus large qu'il en a l'air, tant les contributions de la chimie sont importantes.

    Les séances de TP, dans des laboratoires disposant de beaucoup de matériel, ont été passionnantes, de même que les 3 conférences que nous avons eu, et faisaient appel à des notions qu'on ne développe pas trop en cours... Voire plus du tout pour certaines ! Du coup, quelques recherches se sont imposées pour bien comprendre certains éléments. Ensuite est arrivé le premier écrit, un sujet de type concours, très long, avec pas mal de questions difficiles, mais qui en fait n'est pas aussi dur qu'il en a l'air, car le but n'est pas de tout faire mais d'en faire le plus possible. Ayant été sélectionnée, j'ai passé l'épreuve de TP et d'entretien de groupe à Mourenx. L'épreuve qui m'a semblé la plus dure, de même qu'à Paris, a été l'oral, car on voit vraiment le niveau des autres candidats, et il faut réagir très vite tout en étant précis dans les réponses. Après les délibérations du jury, j'ai appris que j'étais sélectionnée pour représenter l'Aquitaine à Paris.

    La finale à Paris, bien qu'un mois et demi après Mourenx, est arrivée très vite. Nous étions 42 candidats à venir du monde entier, les lycées français à l’étranger ayant aussi participé. La première épreuve a été un oral, par groupe de 6, assez déconcertant car certaines questions étaient presque évidentes (du coup on a mis du temps à répondre parce qu'on cherchait où était le piège...) et d'autres absolument impossibles. Sans oublier bien sûr les questions sur… Les sportifs ! Pour la petite histoire, j'étais dans un groupe où personne ne s'y connaissait en football. Quand est arrivée la question fatidique "Devinez qui est ce footballeur ?", tout le monde a aussitôt répondu "Gourcuff", réponse figurant sur la feuille de réponse des examinateurs... Qui était fausse !

    L'après midi, on a enchaîné avec une conférence suivi d'un questionnaire, l'épreuve que j'avais le plus préparé, et heureusement, car il faut traiter beaucoup de questions le plus vite possible. Le lendemain, TP, épreuve qui avait complètement changée par rapport aux autres années. Fini les questionnaires de 50 pages à faire en même temps qu'un TP au protocole interminable (au sens propre bien sûr). Désormais, le questionnaire est très court, mais il faut faire le protocole, le présenter à l'examinateur, qui l'accepte ou le complète. Il faut ajouter à tout cela une épreuve de "compte rendu", qui consiste à parler pendant 3 minutes sur ce que l'on a pensé du TP, les résultats obtenus, ce qui pourrait être changé, le tout sans préparation et en s'enregistrant sur un dictaphone (si quelqu'un a réussi à dépasser les 1 min 30, qu'il se déclare, aucun candidat avec qui j'ai discuté n'a réussi !).

    Après les épreuves, visite du Palais de la Découverte, puis remise des prix le lendemain... Et enfin retour avec des souvenirs plein la tête !

    Je conseille à tous ceux qui sont intéressés par les sciences de participer aux Olympiades, car cela permet de mettre en pratique tout ce que l'on voit en classe, et est vraiment passionnant.


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  • LOUVET Apolline

     2ème au concours national

    Palmarès 2013

     

    Participation d'un groupe de trois élèves de premières du lycée de la Mer de Gujan Mestras au projet d'action de communication :

     Emma HOTTERBECK, Edwige RAME, Aymée RIOU

     "Composition des odeurs à travers un parfum"


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